Pour apprécier la légalité d’une décision de refus de titularisation, il incombe au juge de vérifier qu’elle ne repose pas sur des faits matériellement inexacts, qu’elle n’est entachée ni d’erreur de droit, ni d’erreur manifeste dans l’appréciation de l’insuffisance professionnelle de l’intéressé, qu’elle ne revêt pas le caractère d’une sanction disciplinaire et n’est entachée d’aucun détournement de pouvoir et que, si elle est fondée sur des motifs qui caractérisent une insuffisance professionnelle mais aussi des fautes disciplinaires, l’intéressé a été mis à même de faire valoir ses observations.

Fin de stage

CE, 3-8 chr, Commune de Marmande 24 févr. 2020, n° 421291, Lebon T. Cf. CE, Section, 3 décembre 2003, Mme Mansuy, n° 236485, p. 469. 2. Rappr., pour le refus de renouvellement d’un contrat, CE, 19 décembre 2019, Commune du Vésinet, n° 423685, à mentionner aux Tables. Texte intégral Conseil d’État N° 421291 ECLI:FR:CECHR:2020:421291.20200224 Mentionné … Continuer à lire … « Pour apprécier la légalité d’une décision de refus de titularisation, il incombe au juge de vérifier qu’elle ne repose pas sur des faits matériellement inexacts, qu’elle n’est entachée ni d’erreur de droit, ni d’erreur manifeste dans l’appréciation de l’insuffisance professionnelle de l’intéressé, qu’elle ne revêt pas le caractère d’une sanction disciplinaire et n’est entachée d’aucun détournement de pouvoir et que, si elle est fondée sur des motifs qui caractérisent une insuffisance professionnelle mais aussi des fautes disciplinaires, l’intéressé a été mis à même de faire valoir ses observations. »

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